Négociations salariales : encore en attente …

Hier 5 mai s’est tenue une réunion de négociations sur les augmentations collectives et individuelles de salaires (NAO). Différentes propositions ont été faites, et une réunion conclusive doit être organisée la semaine prochaine.

Rappelons le contexte : les réunions NAO ont débuté en début d’année, mais ont été stoppées par la crise Covid 19. L’enveloppe des primes exceptionnelles a pu être débloquée, cependant la direction et les organisations syndicales n’avaient pas pu terminer les négociations sur les enveloppes des augmentations individuelles et collectives.

En préambule, la DRH nous a informé qu’elle doit faire valider par la direction générale le budget NAO et vérifier qu’il est identique à celui déterminé avant la crise.

Les discussions ont donc repris le 5 mai.

La proposition de la direction était la suivante à l’issue de la négociation du 11 mars :

–             une enveloppe de globale de 4,5m€, correspondant à une augmentation de 1,82% de la masse salariale. Cette enveloppe se décomposerait en :

o            0,74% pour les augmentations collectives

o            0,78% pour les augmentations individuelles

o            0,3% d’effet report des augmentations de l’année dernière

Compte tenu de la crise sanitaire et des demandes des organisations syndicales de primes « panier », de compensation des frais de télétravail… la direction propose de consacrer une partie des 0,74% d’augmentation collective à une prime.

La dernière proposition de l’ensemble des organisation syndicales est la suivante :

–             0,8% pour les augmentations collectives, cette enveloppe serait versée sous la forme d’une augmentation en euros identique pour tous
–             0,8% pour les augmentations individuelles,
–             En tenant compte de l’effet report de 0,3%, la proposition des organisations syndicales se situe donc juste un peu au-dessus de la proposition de l’employeur (1,9% au lieu de 1,82%)
–             Une prime de 500€ pour tous, sous le régime de la prime « macron », c’est-à-dire non chargée et non imposable. Notre demande concerne également les salariés non éligibles à la prime « macron » (plus de 3 x le SMIC).

La direction n’a pas répondu à nos demandes en cours de réunion. Elle va travailler sur des nouvelles propositions.

Une nouvelle rencontre est prévue la semaine prochaine. Pour la direction, il s’agit d’une remise en cause de la politique salariale prévue il y a un mois.

Les organisations syndicales ont réitéré leur demande d’une compensation salariale à 100% pour les salariés en garde d’enfants ou considérés comme « fragiles » et qui vont être basculés dans le régime de chômage partiel. Là aussi, la direction a voulu se ménager un nouveau délai de réflexion.

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Anonyme
Anonyme
3 années il y a

Bonjour, pas de réponse réelle sur la prime panier demandée pour les collaborateurs qui n’ont pas de chèques déjeuner. Une étude seulement sur une prime globale ce qui est bien mais cela ne règle pas le manque d’équité sur le sujet des cheques déjeuner….

Christine
Christine
3 années il y a

Bonjour,

Est ce que cela peut également remettre en cause les passages conventionnelles, je veux dire les changements de classification ?

Merci pour votre soutien !

Cordialement,

Réponse à  Christine
3 années il y a

Non, cela ne devrait pas remettre en cause les passages conventionnels, et les augmentations salariales liées aux changements de classification ou de niveau.

Anonyme
Anonyme
3 années il y a

il se pose effectivement le problème d’équité entre les salariés qui bénéficient de tickets restaurant et ceux qui bénéficient en temps normal d’une cantine. Equité pourtant vanté par notre DG lors de son intervention d’avril. c’est une revendication juste.

Anonyme
Anonyme
3 années il y a

Quand est il de l’équité entre ceux qui ont travaillé dès le départ et les autres ???
Que pensez vous demander comme compensation, prime ? …
Merci pour votre retour

Réponse à  Anonyme
3 années il y a

Nous avons revendiqué et obtenu une prime exceptionnelle pour les salariés qui ont été contraints de travailler sur site durant le confinement. Nous revendiquons également une prime dans le cadre des NAO à titre de reconnaissance du groupe vis à vis des efforts fournis par ses collaborateurs. Cependant, pour cette dernière prime, nous demandons une prime collective et nous nous refusons à scinder les salariés entre ceux qui ont pu travailler et les autres. En effet, outre que les salariés sans activité sont peu nombreux, il faudrait chercher l’origine de cette non activité. Certains sont en arrêt de travail pour garde d’enfants, d’autres sont en dispense d’activité parce que l’entreprise n’a pas été en capacité de leur fournir le matériel de télétravail, d’autres ont une activité incompatible avec le télétravail… Il ne s’agit pas d’une volonté individuelle de ne pas travailler.

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