Reims et Toulouse, seul objectif pour la CFDT : la défense des 13 salariés qui pourraient perdre leur emploi.

Dans le cadre d’un projet de centralisation des activités de gestion en santé et prévoyance, le groupe envisage de fermer les activités de « prestations santé » des  sites de Reims et de Toulouse. L’objectif poursuivi par la CFDT à travers ses délégués syndicaux, ses élus CSE et ses représentants de proximité est clair : la défense des 13 salariés qui devront être reclassés.

Dans le même temps, la direction de la gestion collective  prévoit de renforcer les équipes dédiées la gestion de comptes entreprises en renforçant la collaboration avec les Directions Régionales et en confiant à ces sites la responsabilité  d’un portefeuille majoritairement régional. Ce projet aurait selon la direction principalement l’avantage de pérenniser l’emploi sur des sites qui sont aujourd’hui de taille réduite.

Le reclassement de 5 salariés à Toulouse et de 8 salariés à Reims serait nécessaire dans ce cadre.

Le projet a été présenté en réunion de CSE en octobre, ce qui a permis aux élus de dénoncer la brutalité de l’annonce faite aux salariés concernés, sans concertation avec les instances représentatives du personnel.

Aujourd’hui, la CFDT plaide pour que les représentants de proximité rendent un avis sur ces dossiers.

En effet, il s’agit de remettre ces derniers au centre des débats, au plus près du terrain et de la défense individuelle et collective des salariés concernés.

Cependant, il est indispensable qu’au-delà des directions locales, la direction métier et la DRH s’impliquent davantage.

C’est pourquoi la CFDT plaide aussi pour qu’au-delà de la consultation locale, un suivi national en CSE puisse s’opérer.

Enfin, la CFDT ne veut pas être consultée uniquement sur l’organisation générale de ces sites et sur le principe de la centralisation. Il est indispensable d’avoir également dans les éléments de consultation les actions concrètes d’accompagnement des salariés. Il faut pouvoir connaitre toutes les propositions de reclassement qui ont été faites pour vérifier que chaque salarié qui perd son emploi se verra proposer un nouveau poste qui correspond à ses aspirations.

C’est pourquoi, avant même que la consultation ne soit organisée, il est nécessaire, dans le cadre d’un projet, donc en amont des décisions qui pourraient être prises, que les responsables hiérarchiques puissent aborder le sujet d’un éventuel reclassement avec les salariés concernés afin de recueillir les souhaits et étudier les possibilités offertes.

L’objectif poursuivi par la CFDT à travers ses délégués syndicaux, ses élus CSE et ses représentants de proximité est clair : la défense des 13 salariés qui devront être reclassés.
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