Les représentants de proximité de Bordeaux ont été consultés pour rendre un avis sur le déploiement du flex-office. La CFDT a rendu un avis négatif, compte tenu des nombreuses questions restées sans réponse et des incohérences manifestes dans le projet.
- Les RP de la région Atlantique sont consultés pour un avis à rendre sur le projet de flex-office sur le site de Bordeaux. Dans un premier temps, nous dénonçons l’organisation de cette consultation car les représentants du personnel n’ont pas pu avoir l’ensemble des éléments qui auraient permis d’apprécier tous les contours de ce projet, notamment les relevés des ateliers et les planning occupationnels par service/étage. Ces ateliers ont été mis en place avec des personnes qui ont fait ce qu’elles ont pu et n’avaient malheureusement pas de temps dédié ni les compétences d’élus sur ce type de sujet. Au final, même si les plans ont été revus 6 fois, outre de nombreuses interrogations sans réponse pour certaines, notamment des directions locales absentes lors des échanges avec la DIMEX, des incohérences et des incertitudes subsistent :
– en gestion sur les 3ème et 4ème étages, des espaces de travail réduits jusqu’à 6 m² par poste pour tenter de trouver sur les journées à quasi 100% un difficile équilibre entre le nombre de postes et le nombre de personnes présentes alors que d’autres quartiers sont à 10m² par poste, au sein d’un même étage.
– un accompagnement par certaines directions plus ou moins efficace, notamment pour les personnes isolées dont le management n’est pas sur place.
– nous n’avons pas la certitude que toutes les personnes qui n’auraient pas de poste disponible les mardi et jeudi puissent travailler dans des conditions matérielles et techniques optimales (tous les postes de travail ne sont pas forcément pourvus de double-écran). Nous espérons qu’une solution sera trouvée très rapidement si cette situation se rencontrait.
- Nous ne savons pas, à date, s’il y a ou aura une imposition à changer le jour de télétravail pour permettre de caser tout le monde les jours de présence obligatoire
- De fortes incertitudes pèsent également sur les places de parking et nous espérons que les arbitrages puissent être partagés si possible avant la fin de l’année pour donner aux personnes concernées la visibilité nécessaire pour pouvoir s’adapter différemment si besoin.
- L’espace dédié à la formation a disparu. Nous nous posons la question de savoir comment vont se dérouler les formations sur des outils métier nécessaires en groupe, instaurant une différenciation négative avec d’autres sites pourvus de ces espaces.
Pour toutes ces raisons l’avis rendu par la CFDT est défavorable.
