Nouvelle organisation de la direction de la communication : la CFDT dit non.

Le CSE a été consulté le 29 février sur le projet de nouvelle organisation de la direction de la communication. Les élus CFDT ont émis un avis défavorable. Explications…

Avis des élus CFDT

Les élus CFDT sont consultés ce jour sur un projet d’évolution de l’organisation de la Direction de la communication 

Les élus CFDT, ont donné un avis positif sur les 8 objectifs « Nouvelle Donne », et comprennent la nouvelle feuille de Route de la direction de la communication pour contribuer à ce plan « nouvelle donne ». 

Ainsi, le projet qui a pour objectif de “créer de la transversalité et de la fluidité pour optimiser les actions de communication au service des métiers” semble cohérent, à ce titre, la déconstruction des deux silos existants pour ne faire qu’un seul pôle communication, semble être une bonne chose, tout comme la création de la social room pour « brainstormer « entre les équipes relation presse, réseaux sociaux et veille. 

Le rattachement de 7 collaborateurs en charge à la DSID des offres web et des prospects digitaux est aussi une bonne idée pour faire le lien entre les solutions digitales et la communication. 

On peut s’étonner cependant que cette solution ne soit pas proposée à d’autres collaborateurs qui ont un périmètre d’action très proche du marketing et de la DSID, qui se posent des questions quant à leur avenir et à la pertinence de rester à la direction de la communication.  

Les retours d’expérience que nous recevons font état d’un projet de réorganisation qui a été construit de façon descendante sans impliquer les managers déçus d’avoir à exécuter plus qu’à entreprendre. 

Alors que la direction a été réorganisée il y a à peine deux ans, les équipes semblent à la fois traumatisées par le départ brutal de l’ancien directeur adjoint prié de quitté son bureau, son carton sous le bras, et encore en phase d’appropriation du modèle actuel. 

Les élus CFDT constatent ainsi un décalage significatif entre les informations aseptisées contenues dans le dossier de consultation et la réalité du terrain rarement prise en compte chaque fois qu’un projet de réorganisation fait l’objet d’une consultation en CSE. 

Le projet tel qu’il est présenté aux élus souffre également de lacunes et de zones banches 

Ainsi comme on le constate dans d’autres directions le plan d’accompagnement au changement essentiel pour garantir la performance est insuffisamment documenté en termes de contenus comme de calendrier. 

La direction se veut rassurante en affirmant que le métier ne change pas, cependant, la modification des lignes managériales, la croissance de la taille de certaines équipes, les ajustements dans les processus, l’évolution des modèles de suivi de la performance, les changements de site, entraineront comme toujours des effets de bord, plus ou moins forts, mais non négligeables qui influeront sur le moral et la santé des collaborateurs.  

A titre d’exemple, pour certains collaborateurs actuellement sur le site de Malesherbes, le déménagement dans un premier temps sur Vivacity et par la suite sur BRUNE, s’avérera très contraignant voir ingérable.  

Le dossier de présentation évoque comme objectif principal la volonté de réorienter les moyens de communication vers la visibilité externe de nos métiers au service du développement commercial. 

Cette réorientation, peut-être nécessaire, mais qui pour les élus CFDT s’apparente plutôt à une révolution d’un modèle auquel est attaché une majorité des salariés du groupe n’est pas documentée 

Cela signifie-t-il en creux, après l’arrivée de DECATHLON comme sponsor principal de l’équipe cycliste en 2024, la volonté d’un désengagement total à court terme du sponsoring sportif ? 

Ce changement de modèle se fera-t-il à iso-budget ?    

Quel sera le devenir des 8 Personnes de l’équipe évènementiel et sponsoring ? Quels engagements peut prendre la direction les concernant ? 

Au final, les élus CFDT qui auraient pu être en phase sur les principes du projet déplorent un manque d’informations et de garanties sur les questions essentielles de stratégie, de méthode ou encore de calendrier.  

Trop incertitudes persistent sur les impacts qu’aura cette organisation pour les collaborateurs concernés. 

En conclusion, les élus CFDT émettent un avis défavorable. 

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