Un complément d’intéressement exceptionnel en vue…

Pour concrétiser la reconnaissance de la direction des efforts réalisés par les salariés, notamment durant la crise sanitaire, la direction a décidé de verser un complément d’intéressement. Détails de la proposition…

Il est, avant tout, important de préciser qu’il s’agit d’une décision propre à la direction, et non la réponse à une revendication syndicale. En effet, les revendications syndicales portent sur des augmentations générales de salaire, donc un maintien pérenne du pouvoir d’achat des salariés.


L’enveloppe pour l’ensemble du groupe serait d’un peu plus de 5 millions d’euros (qui inclus le forfait social et la taxe sur les salaires) et de plus de 3 millions pour AG2R.L’enveloppe dégagée permettrait de verser 500 euros à chaque salarié présent à temps plein en 2021.
Les primes d’intéressement perçues par les salariés sont exonérées de cotisations sociales et patronales à l’exception de la CSG au taux de 9,2% et de la CRDS au taux de 0,5%. 

La prime nette maximale serait donc de 450 euros.Le versement de ce complément serait effectué  en juin.

Concernant la répartition de l’enveloppe deux solutions sont possibles :

  1. le complément est versé selon les modalités de l’intéressement “classique” prévu par l’accord. Dans ce cas la répartition est égale à 50% en fonction du temps de travail de 2021 et 50% en fonction du montant du salaire annuel. Ce complément est dans ce cadre décidé de façon unilatérale par la direction.
  2. Seconde solution : le complément déroge aux règles prévue dans l’accord. Dans ce cas, un accord spécifique avec les organisations syndicales doit être conclu.

C’est cette seconde solution que les organisations syndicales ont voulu privilégier. En effet, leur objectif était d’obtenir une prime égalitaire pour tous, et non liée au montant de la rémunération.

La CFDT  a revendiqué aussi une neutralisation des absences, notamment à cause des arrêts de travail liés au COVID.La DRH a indiqué qu’elle n’a pas trouvé de solution pour neutraliser une partie des absences tout en maintenant l’exonération de charges par l’URSSAF. Ainsi, il n’est pas possible d’exclure les arrêts maladie seuls. A un autre titre, la direction ne veut pas exclure toutes les absences, ce qui conduirait à prendre en compte les absences injustifiées, les abandons de postes, les congés sans solde…

La répartition proposée sera donc  une prime brute de 500 euros pour tous (environ 450 euros nets), versée au prorata temporis du temps de travail de 2021.

La CFDT et les autres organisations syndicales ont indiqué qu’elles considéraient bien ce geste de la direction comme une mesure exceptionnelle  et qu’elles n’acceptaient pas de la faire entrer dans le contexte des négociations salariales. En effet, au delà de l’aspect positif de cette prime sur le pouvoir d’achat des salariés, force est de constater que ce n’est pas une mesure récurrente et que le salaire mensuel du salarié restera entamé par l’inflation.

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pouvoir d'achat
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1 année il y a

C’est déjà ca de pris !

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